"Tu bosses sur quoi ?" : Le métier de Social Media Manager

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Quel est ton titre ?

Mélissa Lambert : Je suis Social Media Manager chez Welcome to the Jungle

Si tu devais expliquer ton job à tes parents ?

Je crois qu'il n'ont toujours pas compris, cela fait presque dix ans maintenant que je travaille dans le social media, ils pensent encore que je suis informaticienne. 

Sur quoi tu bosses en ce moment ?

Je travaille sur toute la stratégie social media de Welcome to the Jungle en France, c'est à dire une réflexion toute particulière autour de la diffusion et la rediffusion des contenus du média. 

Le KPI qui t'empêche de dormir ?

Ça ne m'empêche pas encore de dormir, et j'en suis assez contente sinon ce serait plutôt mauvais signe : c'est le reach auquel nous sommes très attentifs notamment sur Facebook. Il est assez soumis au caprice de l'algorithme de la plateforme donc nous y faisons très attention.

Le commentaire que tu n'oublieras pas ?

Il y en a plein, entre ceux qui n'aiment pas l'écriture inclusive ou qui s'énervent au moindre anglicisme. J'ai une tendresse particulière pour les gens qui nous appellent le "Wokistan".

La tendance du marché la plus intéressante ?

Je dirais la vidéo et notamment la vidéo courte. Cela fait des années que l'on en parle mais cela continue de se vérifier année après année. On l'a vu cette année avec l'émergence de TikTok. Nous y avons des résultats assez incroyables : nous nous sommes lancés en mars de cette année et nous atteignons des chiffres que l'on a mis quatre ans à atteindre sur Facebook, trois sur LinkedIn.

Facebook, c'est mort ?

Chez Welcome to the Jungle absolument pas. Facebook est notre deuxième plateforme en termes d'abonnés. Nous avons deux fois moins d'abonnés sur Facebook que sur LinkedIn et pourtant 80% de notre traffic issu du social media provient de Facebook. Notamment par ce que l'algorithme favorise les contenus dès qu'il y a un eu d'interactions, dès que c'est pertinent.

Ton CPC sur Facebook ?

Nous avons la chance d'avoir un CPC hyper compétitif puisque nous sommes à moins de cinq centimes le clic. Nous misons plutôt sur Facebook parce que c'est là où cela coûte le moins cher tout en ayant de bons résultats.

Faut-il rester sur Twitter ?

La bonne question ! Oui c'est pertinent de rester sur la plateforme parce que cela permet de monitorer les bad buzz et d'y répondre. Nous ne sommes pas annonceurs sur Twitter donc nous nous sommes pas forcément posé cette question. Effectivement, je comprends que certaines marques qui dépensent de l'argent en publicité sur Twitter se posent la question de rester ou non actif sur la plateforme.