"Tu bosses sur quoi ?" : Le métier de Head of Content
Publié le 21 décembre 2022
Antoine Filliaudeau, Head of Content Factory chez JobTeaser, dévoile ses secrets d'expert de la com' et explique sa stratégie de contenus, sa vision de l'employee advocacy et de la marque employeur
Qu'est ce que la "Content Factory" ?
Antoine Filliaudeau : Nous avons 3 activités principales :
- Gérer tous les stratégies créatives de l'entreprise.
- Mettre en place les stratégies éditoriales avec des contenus écrits et audiovisuels
- Nous sommes en charge du planning stratégique : analyse du marché pour anticiper ses évolutions.
Si tu étais un format ?
Le format "On se connaît" de MAD
Sur quoi tu bosses en ce moment ?
La stratégie de contenus de JobTeaser évidemment, c'est à dire nous transformer en un acteur média majeur sur l'accompagnement des entreprises pour développer leur marque employeur.
Le contenu qui te donne le plus de fil à retordre ?
C'est principalement le cadre que nous proposons aux entreprises pour mieux parler d'elles-mêmes et de leur marque employeur. Parce qu'il y a un énorme travail d'accompagnement à faire avec ces acteurs du marché qui confondent souvent la communication et le contenu et qui vont donc avoir des réflexes hérités de l'ère de la communication. Ce que nous cherchons aujourd'hui c'est la sincérité et la transparence, des gens qui sont prêts à dire "
ça c'est pas génial chez nous". C'est ce qu'attend en tous cas notre public.
Le KPI qui t'empêche de dormir ?
Je suis extrêmement attentif sur YouTube au taux de complétion de nos contenus, c'est l'indicateur numéro un de qualité sur cette plateforme.
Quel est votre taux de complétion sur YouTube ?
Sur les formats qui sont produits par JobTeaser au nom de JobTeaser, nous avons une moyenne de 65%. Ce sont des formats qui vont de 5 à 30 minutes, nous atteignons presque 60% sur du 30 minutes, c'est pas mal !
Tes boss t'attendent au tournant sur quel objectif ?
C'est moi qui les attend au tournant sur les enveloppes budgétaires.
Ton canal préféré pour recruter ?
LinkedIn. Je me sers aussi beaucoup de Behance et d'Instagram pour les profils créatifs, de TikTok pour les recrutements social media.
Les "employee stories", ça marche ?
Ça marche si on ne transforme pas son employé en PLV. Il ne faut pas mettre un employé en avant si on est pas prêt à entendre ce qu'il a à dire. Sinon cela devient un produit publicitaire tout simplement. Ce n'est pas grave de ne pas être parfait, personne ne l'est, on ne l'est pas en tant qu'individu, on ne peut l'être en tant que marque ou en tant qu'entreprise.
La tendance du marché la plus intéressante ?
Nous sommes dedans, c'est le fait que les entreprises veulent devenir leur propre média, mais aussi bientôt leur propre agence d'influence en allant chercher des créateurs de contenus et en les internalisant.
Ta botte secrète pour engager ?
Sur la Gen Z, c'est de faire du contenu pour la Gen Z, par la Gen Z avec la Gen Z.
Ton budget pour la sponsorisation d'un post ?
Ce n'est pas tant une question de budget qu'une question de CPV. Un bon coût par vue sur YouTube c'est 6 à 10 centimes.