| | Thought leadership : les cinq enseignements clés C'est le cinquième rapport du LinkedIn-Edelman B2B Thought Leadership Impact. S'appuyant sur les témoignages de 3500 professionnels du marketing dans le monde, l'étude insiste sur la valeur du thought leadership - exprimer les convictions de l'entreprise pour démontrer son expertise - en période de récession économique. Le thought leadership sera votre bouée de sauvetage, à une époque de réduction de budgets et d'allongement du cycle de ventes. À condition de monter la qualité de vos contenus et de sortir de l'eau tiède. Tour d'horizon des points à retenir. 👉 Lire la suite
| | | | |  Rebecca Amsellem : « Il y a vraiment de la place pour tout le monde dans le paysage médiatique féministe » C'est pour combler un vide que Rebecca Amsellem a lancé « Les Glorieuses », newsletter féministe et culturelle. À une époque où les contenus féministes sont encore timides en France, en 2015, et alors doctorante en économie, Rebecca se lance dans l'aventure portée par les écrits de l'artiste Anaïs Nin - « je suis subjuguée par son honnêteté » - et inspirée par les médias nord-américains. Au départ un « hobby » - un mail envoyé à une trentaine de personnes – l'aventure se mue vite en une vraie entreprise, Gloria Media, qui adresse désormais ses contenus à une communauté de 250 000 abonnés. Au micro de Story of Stories, le podcast de Story Jungle, Rebecca Amsellem revient sur la genèse du projet, son exécution, les chiffres du succès et sa routine éditoriale. Ecouter le podcast | | |  | | | | | | | « La vidéo avec Éric et Ramzy, c'est trois semaines et demie de montage pour une vidéo de 57 minutes. Et si toutes les vidéos que je fais chaque semaine doivent être dans cette lignée, aussi longues, avec des invités et un concept, mes équipes et moi on va faire un giga burnout ! » Burnout, le mot est lâché par Squeezie, premier youtubeur français avec ses 17,9 millions d'abonnés, dans un live sur Twitch repéré par le média Interlude. Et il n'est pas le seul. De plus en plus de streamers osent aborder la question de l'épuisement physique, mental et émotionnel que peut entraîner cette quête infinie du prochain concept original « qui va casser les internets » et le rythme effréné de publication qui en découle. De McFly et Carlito, dont la production de vidéos est actuellement sur pause, à HugoDécrypte, qui fend l'armure pendant un entretien avec Hugh Jackman et se demande s'il n'est pas en train de rater une grosse part de sa vie personnelle, en passant par Mastu et ses vidéos intitulées Ma dépression et J'ai besoin d'une pause... tous dénoncent une forme de course à la superproduction qui nécessite toujours plus de moyens, humains comme financiers. Une « Hollywoodisation » de la plateforme, en somme, qui épuise les corps et éponge les cerveaux. Pourquoi c'est un pavé ? Derrière toutes ces prises de parole sur le sujet, une oreille attentive reconnaîtra la même petite musique de fond qui s'amplifie petit à petit depuis une paire d'années : celle d'une génération ultra créative qui, à force de vouloir casser les codes sur YouTube ou Twitch, finit par reprendre ceux de la bonne vieille télé à la papa... Un constat que dressait déjà ZeratoR, l'un des plus gros streamer français, en novembre 2022 dans un article de Télérama – « C'est illusoire de penser qu'on ne s'inspire pas de la télé : on fait des émissions qui ressemblent à Intervilles et qui existaient il y a trente ans » – et partagé par la chanteuse et influenceuse Sindyl, dans un thread Twitter : « Sur YouTube, maintenant, il faut trois invités, sept happenings, deux mecs qui font la roue, quatre caméras, huit micros-cravates et une production. Quand on disait il y a encore deux ans que ça ne deviendrait jamais la télé... [...] Dans un sens, on se professionnalise. Dans l'autre, il y a moins d'authenticité, plus de pression. » « J'ai mis un pied dans la production télé », sourit Mastu dans les colonnes du Figaro, lui qui s'est également lancé dans cette escalade pour satisfaire ses cinq millions d'abonnés et s'approcher des superproductions de MrBeast, référence en la matière. « Beaucoup de gens se détruisent pour faire des concepts de fou. [...] Il y a beaucoup de gens qui subissent ça, qui sont dans cette boucle de "je fais une vidéo banger"... Ça crée une pression et c'est comme ça que tu finis par faire un burnout ! » Ou, dans le cas d' Inoxtag et son défi de vaincre l'Everest après un an seulement de préparation, en Mr Freeze...
| | | | | | |  | | | | | | | LE CONTENU QU'ON AURAIT ADORÉ FAIRE | | |  | | | « Est-ce que tu t'es déjà engueulé en anglais ? », « quelle mort violente est-ce que tu choisis ? », « t'es jamais triste sans raison objective d'être triste ? », « t'es premier tout le temps ? », « tu t'es déjà battu ? », « tu es musclé des joues ? ». Dans Small Talk, le journaliste David Castello-Lopez invite des célébrités et « parle de tout sauf de ce que pour quoi les gens sont connus ». Son dernier invité en date ? HugoDécrypte, le youtubeur qui réconcilie les jeunes avec l'information, qui accepte de parler aussi bien de son premier baiser que de son amour des kebabs de Sèvres. On y apprend notamment qu'il séchait les cours de français en 3e pour suivre assidûment le procès de Jérôme Kerviel. Un format simple et décontracté, dans les locaux de Konbini. Parmi les autres invités de l'émission, on retrouve la chanteuse Louane, l'acteur Éric Judor ou encore l'ancien président de la République, François Hollande. | | | UNE DERNIÈRE LIANE POUR LA ROUTE | | | Jeudi 16 mars 2023, Élisabeth Borne annonce utiliser le 49.3 pour faire adopter le projet de loi sur la réforme des retraites. Soit une réforme qui recule l'âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans. Alors que la rue s'embrase et que l'Hémicycle se révolte (« honte », « scandale », « démission », crient les députés à l'Assemblée nationale), France Culture revient sur les fondements du 49.3. Créé en 1958, l'article 49 alinéa 3 de la Constitution permet l'adoption d'une loi sans vote. Pourquoi en passer forcément par ce procédé ? Y aurait-il d'autres solutions ? « Le 49.3 est un outil polémique : pour certains, il est un outil démocratique et de bon sens qui servirait à remettre de l'ordre dans un Parlement trop désorganisé. Pour d'autres, il est le symbole de la monarchie républicaine ou pire, de la dictature. La réalité se trouve sûrement entre les deux hypothèses. Bien que nous soyons toujours dans un État de droit, le 49.3 est brutal, contextualise le chercheur Étienne Ollion. Il consiste à priver les parlementaires de leur droit de délibération, d'amendement et de vote. » Historique de l'article, alternatives envisageables, arme antidémocratique et motion de censure, un sujet politique complexe abordé en un podcast. | |
