Thought Leadership : 5 conseils pour réussir en 2023
Publié le 24 mars 2023
LinkedIn a publié son cinquième rapport LinkedIn-Edelman B2B Thought Leadership Impact. En pleine période économique incertaine, l'étude insiste sur l'importance du thought leadership. Il pourrait bien s'avérer être votre bouée de sauvetage pour traverser la tempête.Story Jungle revient sur les 5 enseignements clés.
- L'étude s'appuie sur le témoignage de 3 500 experts marketing à travers le monde.
- Pour rappel, le thought leadership est le fait d'exprimer les convictions de l'entreprise pour démontrer son expertise.
1. Un ralentissement économique en 2023 est envisagé par la plupart des entreprises B2B.
- Il va être plus difficile pour les fournisseurs d'attirer l'attention des décideurs et d'obtenir des contrats.
- 62% des cadres dirigeants supposent une période de récession économique en 2023 et organisent leur année fiscale en conséquence.
- En cas de ralentissement économique, 44% des décideurs seront moins réceptifs aux appels de vente et aux actions de marketing.
- 64% des cadres dirigeants affirment que l'organisation de leur entreprise a été plus rigoureuse pour faire face à de potentiels temps difficiles.
- Il deviendra plus difficile de gagner des parts de marché et d'obtenir des contrats.
LinkedIn est un canal stratégique pour vous ? Tips, guides, best practices, contenus qui claquent…
Pour performer sur la plateforme, abonnez-vous à notre newsletter
Dans la Jungle de LinkedIn :
S’inscrire 2. Les produits et services jugés non critiques seront certainement très menacés si le ralentissement se produit.
- Dans des domaines d'approvisionnement stricts, les acteurs ne pourront pas se contenter de remplir le cahier des charges pour réussir. Ils devront prouver aux consommateurs qu'ils sont essentiels.
- Même dans un environnement plus concurrentiel, 91% des décideurs estiment que les fournisseurs « non critiques » peuvent encore agir pour augmenter leurs chances de survie.
- En démontrant leur aide pour surpasser les concurrents et prendre des parts de marché, 51% des décideurs estiment que les entreprises peuvent ainsi prouver leur valeur.
- À l'inverse, 54% des décideurs estiment que les entreprises peuvent prouver leur valeur en montrant leur capacité à augmenter les profits ou minimiser les pertes.
- 55% des décideurs affirment qu'en cas de budget réduit, ce sont les produits et services « appréciables » qui verront leur budget impacté, davantage que les produits et services « essentiels ».
- Pour que ces démonstrations paraissent authentiques, le thought marketing peut avoir un rôle clé.
3. En période de crise économique, l'un des outils les plus efficaces pour prouver sa valeur aux clients est le thought leadership.
- Comparé à des périodes florissantes, 50% des dirigeants estiment que, durant une période économique ralentie, le thought leadership a davantage d'impact sur leur prise de décision d'achat.
- 61% des décideurs affirment que le thought leadership peut être bien plus efficace que le marketing traditionnel pour convaincre de la potentielle valeur d'un produit/service.
4. Les attentes des décideurs quant au thought leadership sont : un point de vue solide, étayé par des données, sur comment réussir en période difficile.
- 55% des décideurs estiment que durant une période de ralentissement économique, il est primordial pour les fournisseurs de produits/services essentiels pour l'entreprise de produire du thought leadership.
- 43% des décideurs attendent une compréhension de leur entreprise et de ses principaux objectifs de la part des producteurs de thought leadership.
- 48% des décideurs attendent la capacité d'identifier de nouvelles opportunités ou tendances de l'industrie de la part des producteurs de thought leadership.
5. Lors d'un ralentissement économique, les acteurs du thought leadership attendent beaucoup de leur capacité à soutenir leur entreprise.
- Parmi les producteurs de thought leadership, seuls 33% considèrent la qualité globale de leur contenu comme étant très bonne ou excellente.
- Ce chiffre descend à 29% pour les cadres dirigeants.
- 40% des producteurs de thought leadership mesurent leur efficacité en comparant les gains commerciaux à du contenu spécifique.
- À l'inverse, 51% des entreprises mesurent leur efficacité en regardant le trafic sur les réseaux sociaux et le site internet. Une mesure qui n'est pas adaptée pour mesurer l'efficacité du thought leadership.
- Cette période d'incertitude pourrait être une opportunité pour les entreprises B2B pour améliorer la diffusion et la mesure de leur thought leadership.
- Ces progrès pourraient leur permettre de se positionner comme entreprises vitales auprès de leurs clients
L'avis de Story Jungle : ce qui frappe, c'est ce si faible pourcentage (29% !) de dirigeants satisfaits de leur Thought Leadership. Un chiffre stable depuis des années. Pourquoi ce chiffre ? Selon nous, parce que la gouvernance de la production des contenus (les validations internes) mène immanquablement à la publication de contenus tièdes et de concours d'enfonçage de portes ouvertes. Dans l'univers B2B, cela ne peut pas fonctionner. Il est urgent de comprendre que pour capter l'attention de vos audiences cibles, il faut donner à voir votre vision, nécessairement originale et authentique, vos convictions, votre singularité sur le marché. Bref, il est urgent de
mener la guerre contre l'eau tiède.
bio
Jean-Philippe Lorenzo,
Directeur technique de Take Part Media
Jean-Philippe Lorenzo est co-fondateur en 2005 de Take Part Media et y occupe le poste de directeur technique. Il obtenu son doctorat de physique en 1998 pour une étude sur la persistence des bi-polarons à température finie dans le modèle d'Holstein adiabatique unidimmentionnel.
Docteur Ingénieur avec un triple profil, il a successivement occupé les postes de : Chef de Projet Web (Kompass-Pages Jaunes) de 2000 à 2004  Chef de produit (Service marketing Kompass-Pages Jaunes) de 2002 à 2004 Chef de projet  puis Directeur du service Etudes et Développement (Expert Line) de 2005 à 2009.