Stéphanie Gicquel, ou l’art de courir après le temps

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Stéphanie Gicquel est quelqu'un d'endurant. Et c'est bien la moindre des choses lorsqu'on décide de troquer un poste d'enseignante en droit à HEC en même temps qu'une dizaine d'années de carrière comme avocate dans de grands cabinets français et internationaux contre une vie d'athlète de haut niveau. Membre de l'équipe de France d'athlétisme, championne de France, vice-championne du monde du 100 km, vice-championne d'Europe 2022 d'ultrafond, troisième au bilan mondial et détentrice du record de France avec 253,6 km courus en 24 heures... Stéphanie a également couru sept marathons en sept jours consécutifs à travers le monde. Un monde qu'elle parcourt aussi en tant qu'exploratrice, puisqu'elle fait partie de la poignée de courageux à avoir foulé les pôles Nord et Sud. Elle a notamment couru un marathon autour du pôle Nord par -30 °C, et traversé l'Antarctique via le pôle Sud sur 2045 km en 74 jours par -50 °C. Soit la plus longue expédition à pied (sans voile de traction) réalisée par une femme en Antarctique. Enregistrée dans le Guinness Book, s'il vous plaît.

Pourquoi faut-il la suivre ?

Si toutes ces lignes ne suffisent pas à vous convaincre, sachez que Stéphanie Gicquel est également entrepreneure, auteure et conférencière, et qu'elle mène aussi « des travaux avec des experts (INSEP, IRMES, Institut de recherche des armées, Centre d'entraînement en altitude) sur la capacité d'adaptation du corps humain aux stress environnementaux dans un contexte de réchauffement climatique ». Son parcours hors du commun, le savoir et l'expérience qu'elle a accumulés, elle le raconte aux plus de 20 000 abonnés que compte sa page LinkedIn, dans des publications qui inspirent et réveillent les consciences. Bref, une Wonder Woman qui a bien mérité son statut de Top Voice LinkedIn.