Petite visite guidée de LinkedIn avec l’humoriste Rob Mayhew

• « Une bonne résolution 2025 : quitter les réseaux sociaux », commence ce post de Gaspard Koenig, qui introduit sa tribune publiée dans le journal Les Échos.
  
  
• Le philosophe et écrivain précise au passage qu'il fait « une exception pour LinkedIn, qui malgré tous ses défauts n'est pas fondé sur l'addiction ».
  
  
• « Que pourriez-vous faire en deux heures par jour ? », s'interroge-t-il ensuite. Réponse : « Marcher, pour atteindre les fameux 10 000 pas quotidiens nécessaires à notre équilibre. Dormir, puisque nous avons perdu une heure trente de sommeil en cinquante ans. Devenir un virtuose du violon, un as du tricot ou un génie de l'informatique... [...] Et puis bien sûr, lire. »
  
  
• « Si, malgré leur toxicité de plus en plus forte pour nos démocraties, et même pour notre santé mentale, la décision de quitter ces plateformes reste difficile, c'est parce que nous continuons à y trouver des contenus qui nous intéressent, ou à en produire qui trouvent leur public », théorise Laure Goudiard du Mesnil, cofondatrice de Kessel, le Substack français.
  
  
• « Aujourd'hui nous en sommes là : il faut sauver l'apport que les plateformes de réseaux sociaux américains ont représenté pour la diffusion de l'information, du savoir et l'intelligence collective, de la décadence de ces mêmes plateformes », prévient-elle.
  
  
• « C'est marrant parce que là Mark Zuckerberg peut décider de crasher Instagram ou d'en changer l'algo... et nos boîtes reposent dessus ! », pose Kéliane Martenon, fondatrice du studio Komando.
  
  
• « C'est la réflexion qu'on s'est faite avec Max Laulom dans un ascenseur (long story) en parlant de la sortie remarquée hier du patron de Meta, qui a fait son coming out trumpiste, expliquant que la plateforme allait arrêter le fact-checking et donc la modération des contenus », poursuit-elle.
  
  
• Avant de conclure : « Et c'est pour ça que je suis aussi attachée à ma newsletter. Parce que c'est réel. (...) Cette indépendance, elle est précieuse. Et devrait questionner les budgets et temps que les boîtes mettent dans les réseaux sociaux au lieu de se construire des vraies communautés, qualitatives et pas quantitatives. »
  
  
• « En vérité, ce dont nous avons besoin en urgence, c'est d'éducation au fonctionnement des réseaux sociaux. Éducation à tous les réseaux. Et éducation pour tous les utilisateurs, et notamment les journalistes, qui méconnaissent encore trop souvent les mécanismes à l'œuvre », analyse Chloé Morin, spécialiste de l'analyse de l'opinion et de la communication publique.
  
  
• Ce que Sébastien Le Fol, journaliste et écrivain, résume en une phrase coup de poing : « Un tsunami arrive et nous construisons des murets de sable en espérant l'arrêter. »